autre métal pour leur conférer un aspect différent. Nous pouvons donc, avec
notre aimant, essayer d'attirer divers objets tels que : timbre de sonnerie,
compas, visserie, ustensiles de cuisine, boîtes de conserve. Il existe des vis
en acier, laitonnées ou nickelées. Les boîtes de conserve sont souvent en fer et
recouvertes extérieurement d'étain.
27. Un aimant transmet son magnétisme.
Nous avons déjà constaté, lors de l'expérience
n° 22, que le noyau en fer rond de notre boîte
ne possédait pas de force d'attraction. Nous allons
nous en convaincre à nouveau en essayant d'attirer
notre fer plat à l'aide du noyau en fer. Nous nous
apercevons que rien ne se produit.
Suspendons maintenant notre noyau en fer doux
à l'une des extrémités de notre aimant. Si nous
approchons l'ensemble de notre fer plat, nous nous
apercevons que celui-ci est attiré par le noyau
rond.
Nous maintenons d'une main notre noyau en fer doux, et de l'autre nous
enlevons l'aimant à la partie supérieure : notre noyau perd immédiatement
sa force d'attraction et le petit fer plat retombe sur la. table. « Au contact
d ' u n aimant, le fer doux devient temporairement magnétique ».
28.
Prolongement d'un aimant.
Prenons dans notre boîte les deux fers plats comportant un arrondi (masses
polaires) et plaquons-les de part et d'autre de notre aimant, comme le montre
précédemment. Le fer est effectivement attiré par les deux pôles.
Cette disposition correspond à l'aimant fer à cheval que l'on utilisait couramment
autrefois. Ce dernier était particulièrement puissant car ses deux pôles étaient
très rapprochés l'un de l'autre.
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la figure ci-contre. La force magnétique se
transmet maintenant aux deux extrémités
libres de ces masses polaires et notre petit
fer
plat
(armature)
est
attiré
en
endroits. La force d'attraction est mainte-
nant beaucoup plus forte qu'elle ne l'était
29.
L'aimant fer à cheval.
Pour la suite de nos essais, nous fixerons solidement les pièces
constituant notre aimant en fer à cheval. Nos deux masses
polaires étant plaquées contre l'aimant comme précédemment,
nous passons une vis de liaison de 50 mm de longueur à travers
les trous des masses polaires et nous mettons en dessous de cette
vis une petite cale en bois dont la longueur est égale à celle de
l'aimant. Nous vissons un écrou moleté sur notre vis de liaison
et nous bloquons l'ensemble. Notre aimant en fer à cheval est
ainsi constitué.
30.
Une chaîne de clous.
La force magnétique est toujours plus élevée quand les deux
pôles d ' u n aimant sont reliés par l'armature que l'on désire
attirer. Nous pouvons, à l'aide de clous, faire u n e chaîne continue,
une sorte de pont suspendu qui va d'un pôle de l'aimant à
l'autre. Si nous plongeons notre aimant fer à cheval dans u n e
boîte contenant de petites pointes, une grande quantité de celles-ci
restera collée à l'aimant pour relier les deux pôles entre eux.
31. Ils ne peuvent se toucher.
Prenons deux pointes qui, mises bout à bout, ont une longueur
inférieure à l'écartement des branches de notre aimant fer à
cheval. Nous en collons une d ' u n côté de l'aimant et l'autre, de
l'autre côté : les deux clous se regarderont, et si nous bougeons
l'un vers le bas, il aura tendance à remonter immédiatement
pour faire vis-à-vis à l'autre en tremblant légèrement. Ce fait est
consécutif à l'attraction qui se produit entre les deux pointes,
et comme celles-ci ne peuvent se toucher à cause de leur longueur
insuffisante, elles auront toujours tendance à se mettre face à face.
deux
32.
L'acier dur aimanté reste magnétique.
Nous avons constaté précédemment q u ' u n e pièce en acier doux perd son
magnétisme quand nous l'écartons de l'aimant. Une pièce en acier dur, par
exemple une de nos tiges de 6 cm de longueur contenues dans notre boîte, peut
être aimantée sous l'action d ' u n aimant.
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