valeurs prédéfinies par défaut de l'échographe sont réinitialisées au démarrage de chaque nouveau
patient. La technique de balayage choisie par l'échographiste et les caractéristiques du patient
déterminent les paramètres de l'échographe pendant l'examen.
Les variables que l'échographiste doit prendre en compte lors de l'application du principe ALARA
comprennent la taille du sujet, l'emplacement de l'os par rapport au point focal, l'atténuation dans
le corps et le temps d'exposition aux ultrasons. Le temps d'exposition est une variable
particulièrement utile, puisqu'elle est sous le contrôle de l'échographiste. La possibilité de limiter
l'exposition dans le temps est conforme au principe ALARA.
Application du principe ALARA
L'échographiste sélectionne le mode d'imagerie en fonction des informations diagnostiques
requises. L'imagerie 2D fournit des informations anatomiques ; l'imagerie DPC fournit des
informations sur l'énergie ou l'amplitude du signal Doppler en fonction du temps dans une zone
anatomique donnée et est utilisée pour détecter la présence de flux sanguin ; l'imagerie DPCD
fournit des informations sur l'énergie ou l'amplitude du signal Doppler en fonction du temps dans
une zone anatomique donnée et est utilisée pour détecter la présence et la direction du flux sanguin;
l'imagerie couleur fournit des informations sur l'énergie ou l'amplitude du signal Doppler en
fonction du temps au niveau d'un emplacement anatomique et est utilisée pour détecter la présence,
la vitesse et la direction du flux sanguin ; l'imagerie d'harmonique tissulaire utilise des fréquences
de réception plus hautes pour réduire les échos parasites, les artefacts et améliorer la résolution des
images 2D. Une bonne compréhension du mode d'imagerie utilisé permet à l'échographiste qualifié
d'appliquer le principe ALARA.
Une utilisation prudente signifie que le patient est exposé à la puissance acoustique la plus basse
possible pendant le temps minimal nécessaire à l'obtention de résultats diagnostiques acceptables.
Le choix d'une utilisation prudente se base sur le type de patient et ses antécédents, le type
d'examen, la facilité ou la difficulté d'obtention d'informations utiles du point de vue diagnostique,
ainsi que l'échauffement local possible du patient lié à la température de la surface du capteur.
L'échographe a été conçu de sorte que la température à l'avant du capteur ne dépasse pas 41 °C. En
cas de dysfonctionnement, des commandes redondantes permettent de limiter la puissance du
capteur. Cela est rendu possible par une conception électrique qui limite à la fois le courant
électrique et la tension dans le capteur.
L'échographiste utilise les réglages de l'échographe pour ajuster la qualité de l'image et limiter la
puissance acoustique. Les réglages de puissance acoustique de l'échographe sont divisés en trois
catégories : les réglages agissant directement sur la puissance acoustique, les réglages agissant
indirectement sur celle-ci et les réglages du récepteur.
Réglages directs
Le choix du type d'examen limite la puissance acoustique par défaut. Les paramètres de puissance
acoustique fixés par défaut en fonction du type d'examen sont l'indice mécanique (IM) et l'intensité
du pic spatial moyennée dans le temps (ISPTA). L'échographe ne dépasse pas un IM de 1,0 ou un
ISPTA de 720 mW/cm
à 1,0 sur certains capteurs, dans certains modes d'imagerie. Voir la section
, pour tous les modes d'imagerie. L'indice thermique (IT) peut être supérieur
2
Tableau
3.
Chapitre 6 : Sécurité
147