Passons maintenant à la partie connectique numérique, composée de :
2 prises MIDI (entrée/sortie commutable en Thru) et 2 prises USB2 (l'une vers
-
l'ordinateur pour échanger des données MIDI/audio et l'autre vers des mémoires de
masse, nous y reviendrons aussi).
On finit ce tour d'horizon avec la borne pour alimentation externe, de type bloc au milieu
(donc à moitié pardonnable), l'interrupteur secteur, la borne de masse et une petite
excroissance pour coincer le câble d'alimentation et éviter les arrachements intempestifs
(notamment en live) ; signalons que la machine tire tout de même 3 ampères via son
alimentation externe, la partie analogique doit largement y contribuer !
4.2.1.3 Ergonomie exemplaire
Le JD-XA est très facile à programmer : on sélectionne la (ou les) parties à jouer (ou éditer)
avec les touches lumineuses associées. Ainsi, on peut couper/activer/sélectionner très
rapidement telle ou telle partie. On peut même éditer simultanément plusieurs parties de
même technologie (analogiques ou numériques, mais pas les deux en même temps puisque
les paramètres et la structure diffèrent).
Lorsqu'on est sur une (des) partie(s) analogique(s), on édite directement les paramètres en
façade ; pour une (des) partie(s) numérique(s), on sélectionne au préalable un, deux ou trois
partiels à éditer. C'est si simple ! Enfin, on peut sauvegarder ses programmes préférés dans
256 favoris, pour un rappel direct ou un défilement via une pédale. Certains ont dénoncé le
côté guirlande du JD-XA avec le rétro-éclairage des commandes, il n'en demeure pas moins
un atout essentiel à son ergonomie. Ainsi, ce rétro-éclairage est contextuel, selon qu'on est
en édition de parties analogiques ou numériques, pour lesquelles certaines commandes sont
exclusives. C'est très pratique, même si, pour être complet, cela ne suffit pas à bien
visualiser la sérigraphie dans les ambiances obscures.
Le JD-XA est fait pour être programmé : outre la pléthore de commandes directes, on trouve
des fonctions bien utiles à l'édition, comme l'initialisation de programme ([Shift] + [Program
Select]), le mode manuel basculant le son suivant la position physique des commandes
([Shift] + [Enter]), la copie, ou la lecture des valeurs sans les modifier ([Exit] + modification
directe de la commande que l'on souhaite visualiser). Il manque juste une touche [Compare].
On trouve aussi un LCD graphique affichant 2 lignes de caractères, bien pratique pour suivre
tout ce qui se passe (nom et valeur d'un paramètre en édition directe, ou défilement dans les
pages menu, avec possibilité de sélectionner/sauter des pages pour gagner du temps), un
écran 3 LED 7 segments pour visualiser le numéro de programme en cours et un écran 3
LED 7 segments pour afficher le tempo (qui possède par ailleurs un potentiomètre et un
bouton [Tap] dédiés). Cette prise en main directe et cette ergonomie exemplaire font du JD-
XA un synthé idéal pour commencer dans la synthèse soustractive, mais aussi un puissant
instrument de performance live, puisque comme nous allons le voir, il permet de
lancer/couper/activer des séquences de la même manière.
4.2.1.4 Organisation et sonorités
Tout comme le JD-Xi, le JD-XA est organisé en programmes multitimbraux à 8 parties
internes et 8 parties externes : en interne, ce sont 4 canaux analogiques monodiques et 4
canaux numériques polyphoniques 64 voix. Pour ceux qui comptent vite, par rapport au JD-
Xi, on gagne 3 voix en analogique et on en perd 64 en numérique, sans compter la partie
Roland JD-XA - Aide mémoire d'utilisation
Mars 2016
75/90