Notices techniques
Mesure de la composition corporelle par la méthode
BIA.
Introduction
Cet équipement fournit des valeurs estimées pour chaque valeur mesurée du pourcentage de graisse
corporelle, de la masse grasse, la masse maigre, la masse musculaire et la masse osseuse par la méthode
F
DXA pour les japonais et la valeur estimée pour la teneur en eau du corps par la méthode de dilution
utilisant l'analyse d'impédance bio-électrique (méthode BIA).
Pour la mesure, un mode doit être sélectionné selon type de forme corporelle.
1) Standard (pour individus de 5 à 99 ans)
2) Athlète (pour les athlètes pratiquant plus d'activités physiques que les autres)
La fiabilité de la mesure des compositions corporelles des athlètes, etc., dont la composition diffère de celle
des autres,est accrue en divisant le mode de mesure basé sur chaque type de forme corporelle.
- Principe de mesure de la composition corporelle
La BIA permet d'analyser les constituants du corps (masse grasse, masse musculaire estimée, etc.) en
mesurant l'impédance bioélectrique du corps. Les graisses contenues dans le corps ne laissent
pratiquement pas passer l'électricité, à l'inverse d'un autre constituant corporel, à savoir l'eau, qu'on
retrouve en grande quantité dans les muscles. Le degré de difficulté de conduction de l'électricité est
appelé résistance électrique. A l'aide d'une alimentation électrique constante à haute fréquence (50 kHz, 90
_A), cette résistance permet d'évaluer le taux de graisse ainsi que d'autres constituants du corps.
- Qu'est-ce que la méthode DXA ?
Conçue, à l'origine, pour calculer la teneur minérale des os, le DXA
peut également mesurer le taux de graisse, la masse grasse et la masse
maigre, pour chaque partie du corps (bras, jambes, torse), par
scintigraphie du corps entier. L'image ci-dessous présente un exemple
de calculs de composition corporelle par DXA.
- Qu'est-ce que la méthode de dilution ?
Dans la méthode de dilution, une substance étiquetée d'une quantité connue est donnée et la concentration
en équilibre diffusée de façon uniforme est mesurée afin d'obtenir le montant total de solvant qui dilue la
substance marquée.
Pour mesurer la teneur en eau du corps (TBW), l'oxyde de deutérium (D
comme substance étiquetée. L'oxyde de deutérium utilise la teneur en eau du corps comme espace de
dilution de manière à obtenir la teneur en eau du corps. Pour obtenir la quantité de liquide extracellulaire,
du bromure de sodium (NaBr) est utilisé comme substance étiquetée. Le brome (Br) est sensé ne pas
pénétrer à l'intérieur des cellules, et utilise le liquide extracellulaire comme espace de dilution.
160
Résultats de mesures de composition
corporelle par DXA (Lunar Co., Ltd ; DPX-L)
O) est utilisé en règle générale
2
- Qu'est-ce que la graisse viscérale ?
Les tissus adipeux viscéraux (TAV) sont de la graisse qui s'accumule dans la cavité abdominale et autour
des organes internes. On considère que les TAV sont plus susceptibles d'engendrer des maladies liées au
mode de vie que les tissus adipeux sous-cutanés (TASC).
Ainsi, le fait de connaître et de vérifier de façon périodique le risque d'accumulation de TAV peut servir de
guide utile pour prévenir les maladies liées au mode de vie. Tanita a développé la technologie permettant
de mesurer le risque d'accumulation de TAV par analyse d'impédance bioélectrique (BIA) en comparaison
à une analyse d'image appliquée à l'imagerie par résonance magnétique (IRM), en plus des technologies
établies pour mesurer le pourcentage de graisse corporelle. Le risque d'accumulation de TAV est calculé
par estimation de la zone de TAV à l'aide de la méthode BIA, en se basant sur le traitement d'image IRM.
Cette méthode fournit une corrélation plus élevée que l'estimation du risque d'accumulation de TAV basée
sur l'IMC ou la circonférence abdominale (tour de taille), permettant ainsi des estimations correspondant
plus précisément aux individus.
* La zone de TAV par IRM est calculée en effectuant un traitement d'image numérique d'une section
transversale au niveau de la 4ème et de la 5ème vertèbre lombaire.
(Fig. 1 - Fig. 3 : Résultats des travaux de recherche de la N. Y. Columbia University et la Jikei University,
publiés en 2004 par la North American Association for the Study of Obesity [NAASO].)
F
161