aussi une commande de gain de compensation qui vous permet d'en récupérer une partie. Si vous appli-
quez une forte réduction de gain à un signal, puis l'augmentez trop avec le gain de compensation, votre
son peut très rapidement devenir très peu maniable. En faisant preuve de la même modération qu'avec
un égaliseur, ne comprimez un signal que s'il le nécessite (sauf pour faire un effet créatif), et ne le com-
pensez que s'il le faut pour le faire ressortir dans votre mixage.
Étape 3 : composer votre mixage – Le mythe du gain unitaire
Un malheureux cliché persiste dans les cercles de discussion audio sur Internet. Il voudrait que tous vos
faders soient réglés sur un gain unitaire (cette ligne plus épaisse à 0 dB parmi les graduations des
faders). Mais si vous faites cela, vous limiterez la dynamique de vos signaux – et pas d'une bonne
manière.
Ce repère plus épais le long de vos faders ne signifie qu'une chose : à ce niveau, les commandes de
niveau de canal et de mixage de sortie n'ajoutent ou ne suppriment aucune amplitude (volume) dans
votre signal.
Pourquoi avez-vous besoin de savoir cela ? Pour la structure de gain d'entrée et le réglage de votre éga-
liseur et de votre traitement dynamique, bien sûr !
Avec le fader de canal et le fader général au gain unitaire, vous pouvez écouter un canal individuel sans
altération pendant que vous réglez votre niveau de gain d'entrée et que vous ajustez votre égalisation et
votre dynamique pour sculpter le son. Une fois cela fait, le repère plus épais au milieu du canal a lar-
gement rempli son rôle. Les appels enflammés de vos invités sont trop forts dans votre casque ? Par
tous les moyens, intervenez et baissez leur niveau. Besoin de donner un peu de vitalité à votre propre
canal pour être aussi entendu ? C'est à cela que servent ces 10 dB au-dessus du gain unitaire.
Comme pour tout en matière de son, ces règles ne sont pas absolues, surtout surtout lors d'une sono-
risation en direct. Si vous montez le gain d'un canal bien au-dessus de la valeur unitaire juste pour qu'il
soit mieux entendu dans votre mixage, c'est peut-être que vos autres canaux sont trop forts. Essayez de
baisser les niveaux des autres éléments de votre mixage.
9.2
Trucs et astuces pour microphone
Comme tout autre outil, un microphone doit être utilisé correctement pour obtenir les meilleurs résultats.
Les diffuseurs ou les chanteurs professionnels vous diront qu'une bonne technique de microphone est
cruciale pour obtenir un bon enregistrement. Combien de fois avez-vous écouté un podcast dans lequel
il semblait y avoir un mur entre l'animateur à l'antenne et son micro ? Ou bien le microphone était si
proche que vous pouviez entendre chaque respiration et que chaque plosive faisait ressembler tous les
« P » à une mini explosion dans vos écouteurs ?
La proximité du microphone est le problème le plus courant lorsque l'on commence l'apprentissage de la
technique de micro appropriée, mais d'autres problèmes, comme le bruit de fond et une mauvaise struc-
ture de gain, aggravent un microphone mal placé. Ne vous inquiétez pas, nous sommes tous passés par
là, et PreSonus a préparé ce tutoriel pour vous aider à atténuer les erreurs les plus courantes que l'on fait
lorsqu'on commence à enregistrer sa voix avec un microphone.
9.3
Bruits de manipulation
Les microphones ont chacun leur propre diagramme polaire. Un diagramme polaire représente les
zones particulières autour de la capsule du microphone où il est le plus sensible au son, autrement dit sa
« directivité ». La directivité la plus courante pour les microphones vocaux et broadcast est appelée car-
dioïde, car en forme de cœur – et c'est la directivité par défaut de votre Revelator :
9.2 Trucs et astuces pour microphone
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